Relations humaines

Sentiment d’appartanence

Vivre seul, tout seul, n’est pas dans la nature humaine. Hormis les ermites et malheureusement certaines personnes qui vivent seules pour des raisons diverses, nous sommes faits pour vivre ensemble.

L’homme est un animal social, un animal grégaire.

Il nous faut vivre en contact avec notre famille et /ou un groupe d’amis et /ou un clan, une organisation.

Appartenir à un groupe, quel qu’il soit, développe notre sentiment d’appartenance. Cela nous donne une identité sociale. Ce sentiment d’appartenance est un contributeur à notre « bien-être social ».

Famille

Avec notre famille, les relations existent ou sont rompues. Si elles existent, entretenez-les, faites-les vivre, soyez un contributeur à leur existence, à leur pérennité. 

Personne qui s'amuse et passe un bon moment en groupe

Amis 

Les amis, nous les choisissons. Souvent, nous les comptons sur les doigts d’une seule main. « Parce que c’était lui, Parce que c’était moi » Certainement la phrase la plus célèbre de Michel de Montaigne.

Comment mieux l’exprimer ? C’est celui sur qui nous pouvons nous appuyer, sur lequel nous pouvons compter à tout instant. Ils sont rares et précieux. Nous devons entretenir et aussi faire vivre l’amitié.

Copains

Les copains : les vrais, les faux, les sincères et les profiteurs… Qui n’a pas connu les « pique-assiettes » ? Nous pouvons en avoir peu ou beaucoup. Soyez attentif et vigilant à ce qu’ils sont pour vous et ce que vous êtes pour eux. Eliminez ceux qui ne vous apportent rien et ceux qui sont négatifs à tout propos.

Collègues

La relation avec nos collègues demande parfois des efforts. Hormis le fait d’occuper un poste d’encadrement et de recruter, nous ne choisissons pas nos collègues et encore moins notre hiérarchie. Il est de notre devoir d’entretenir avec eux une relation courtoise. L’exercice de notre mission doit se réaliser le plus harmonieusement possible avec eux. Ce n’est pas toujours facile ni évident. Mais là encore il en va de notre bien-être au travail : faites-en sorte d’être apprécié tant pour votre professionnalisme que pour votre savoir-vivre, votre savoir être et votre gentillesse, ou soyez à minima courtois.

Les relations peuvent devenir conflictuelles, à vous de les désamorcer.

Vous êtes à un poste clé et vous encadrez des collaborateurs ; là aussi, indépendamment de votre professionnalisme, soyez courtois, aimable et à l’écoute de ceux-ci. Adoptez par principe le droit à l’erreur pour tous, dont vous-même. Pratiquez la politique de la porte ouverte. Écoutez, encouragez, félicitez vos collaborateurs. Souvent ceux-ci respectent les hiérarchies de compétences. Si des problèmes surgissent avec eux, posez-vous les questions de votre savoir-être, de vos compétences et savoir-faire, de vos capacités à animer des équipes, de votre capacité d’écoute, d’entendre et de comprendre.

Selon le Principe de Peter, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence ». Si vous en êtes là, réfléchissez à vous réorienter, à vous faire aider. Il est difficile de refuser une promotion. Mais parfois celle-ci peut être votre perte dans l’entreprise. Laissez de côté votre ego, votre amour propre et réfléchissez au principe de Peters et au fait que nous arrivons tous un jour à notre « niveau d’incompétence ». Est-ce ce jour pour vous ?

D’une façon générale, ignorez les bruits de couloir, les histoires parfois méchantes sur des collègues, ne les relayez pas. Parfois les aigris, consciemment ou non, vont colporter des histoires sur certains de leurs collègues, qu’elles soient vraies ou fausses ou encore inventées de toute pièce pour faire mal, pour faire du tort, pour nuire, pour détruire. Ce peut être aussi une stratégie de déstabilisation de la part d’un collègue auquel vous faites de l’ombre. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » Francis Bacon

Votre devoir de personne « honnête » est de désamorcer ces situations, bien qu’il soit parfois utile de les ignorer complètement.

Vos collègues, même s’ils deviennent des relations plus ou moins intimes, restent vos collègues. Ne l’oubliez jamais. Est-il pertinent de lier des relations de copinage, voire d’amitié avec un collègue ? A chacun de juger. 

Loisirs

Les loisirs que vous pratiquez dans le cadre d’une activité avec un groupe, dans une association ou non, permettent de tisser des liens de sympathie, de mettre en relation des compétences et des savoir-faire.

Quelle que soit l’activité, vous devez y prendre plaisir. Qu’elle soit sportive, artistique, dans le cadre de bénévolat pour apporter votre contribution à la vie d’une association, que ce soit pour animer, encadrer, jeunes ou moins jeunes, dans le cadre d’actions sociales, vous devez vraiment y trouver un bénéfice pour vous-même.