Environnement

Cosmos-Chaos

L’univers a été créé à partir du chaos et de la matière, du Big Bang originel il y a plus de 13,8 milliards d’années. Le cosmos est la résultante d’une force ordonnatrice sur le chaos, d’une expansion de l’infiniment petit vers l’infiniment grand.

Le cosmos en philosophie est considéré comme un système éternel et ordonné par une puissance extérieure, pourrait-on dire en harmonie.

L’univers est-il infini ou fini ? la courbure de l’espace-temps donne à penser qu’il est fini. Notre univers est en expansion continue jusqu’à maintenant. Et s’il a une limite dans quel autre univers se trouve-t-il ? Question métaphysique !

Nature

C’est l’environnement terrestre qui est notre cadre de vie et dans lequel nous puisons des ressources. Nous ne sommes ni maître ni esclave de la nature. L’homme doit s’insérer, s’intégrer harmonieusement dans la nature. Voilà la pensée écologiste. L’écologie est un écosystème dans lequel nous sommes intégrés. La nature pré existe à l’homme. Elle est ce qu’elle est aujourd’hui, mais aussi ce que nous en avons fait depuis des siècles. Si nous mesurons l’existence terrestre par rapport à l’infini, qu’est-ce qu’approximativement 250 ou 300 000 ans date de l’apparition de l’homo sapiens, au regard de la nature, de la terre, de Gaïa qui existe depuis plus de 4,5 milliards d’années, par ou pour elle-même ? Elle est immanente et tant est qu’elle a déjà détruit des espèces, une catastrophe naturelle peut décimer ou faire disparaître l’espèce humaine.

Panier de différents fruits avec un verre de lait et légumes

La nature est sans conscience, donc sans pitié pour l’existant, au travers les forces et les puissances de la matière qui l’animent.

Restons humble vis-à-vis de la nature de notre environnement. La vie nous est donnée au prix de notre mort à venir.

Ecologie

« Leave no trace » (Ne laisser aucune trace) est une écologie utopiste. L’homme pour ses besoins physiologiques consomme nourriture et eau qu’il prélève nécessairement dans la nature. Inévitablement, il produit des déchets qu’il ne peut qu’y laisser.

Si l’écologie politique est un mouvement émergent, soyons circonspect vis à vis des politiques, de la démagogie, de la pensée unique et des risques de « dictature verte ».

Par contre l’écologie scientifique donne des pistes relatives aux conséquences de nos pratiques et de notre mode de vie, que ce soient pour les hémisphères nord ou sud, selon les latitudes ou longitudes.

Sans tomber dans les excès et les diktats, il est nécessaire de prendre conscience de notre consommation tant de nourriture, d’énergie que de biens matériels et virtuels. Notre société de surconsommation est entretenue par la publicité. C’est une relation de cause à effet. Les publicitaires sont des experts pour amplifier les effets et provoquer encore plus de consommation. 

Les publicités pour l’alcool et le tabac sont réglementées ; c’est une piste de travail.

Déjà en 2004 Patrick LELAY, président de la chaine TF1, affirmait dans une phrase restée célèbre « Ce que nous vendons à Coca-Cola c’est du temps de cerveau humain disponible ».

Tout est dit depuis longtemps, et bien non ! aujourd’hui, le neuro-marketing ne fait qu’amplifier le phénomène de besoin de consommer, de manipulation des esprits.

Vie en harmonie 

Il reste à définir ce qu’est une vie en harmonie. Penser positivement favorise le bien être corporel, spirituel et intellectuel et de facto la santé. Être pragmatique et accepter ce sur quoi nous ne pouvons pas agir.

C’est être bien dans sa tête et bien dans son corps en acceptant et en s’adaptant en permanence à notre environnement.

Pour atteindre l’harmonie, nos psyché, soma et noûs doivent se trouver en symbiose mais aussi en osmose.

La psyché (l’immatériel, le psychisme) est indissociable du soma, le corps matériel et du noûs qui est l’esprit, le mental, la raison, l’intellect.

Autrement dit, l’harmonie serait que notre psychisme, nos émotions, notre corps et notre esprit, notre mental s’associent pour se compléter mais aussi fusionnent, s’interpénètrent pour atteindre d’autres niveaux de réalité

Croyances

Polythéisme : cette doctrine admet l’existence de plusieurs divinités. Chaque divinité ou dieu a une compétence ou un domaine d’influence.

Les polythéistes sont devenus les païens du christianisme.

Hindouisme : est la plus ancienne religion du monde. Elle est née environ 2500 ans avant JC et elle est pratiquée par plus d’1.1 milliards de personnes. C’est la troisième religion après le christianisme et l’islam. Elle n’a ni fondateur ni institution organisée. Les brâhmanes, détenteurs du savoir, peuvent appartenir à différentes écoles.

Il peut être considéré comme un ensemble de concepts philosophiques et il véhicule l’idée de la réincarnation.

Bouddhisme : c’est une doctrine philosophique et religieuse fondée par Siddhattha Gotama, dit le Bouddha. Il est aussi considéré comme une philosophie et non une religion. Jamais Le bouddha n’a prétendu être autre chose qu’un être humain.

La notion d’un dieu créateur est absente de cette tradition. Si le Bouddha est considéré comme omniprésent omniscient, ce n’est ni un prophète ni un dieu. Le bouddhisme est né en Inde et il est issu de la culture et de la tradition hindouiste. Il existe des divinités dans certaines écoles bouddhiques comme pour l’hindouisme qui a repris et aménagé de nombreux concepts philosophiques de l’antiquité indienne. Le bouddhisme a fait de même avec les concepts religieux de son époque.

Panier de différents fruits avec un verre de lait et légumes

La bienveillance, la tolérance, le respect de la vie sous toutes ses formes en sont les éléments principaux. C’est une voie individuelle qui prône le retour sur soi et l’acceptation inconditionnelle de toutes ses émotions. Son but est l’éveil pour atteindre l’état d’illumination et la sagesse. Le bouddhisme serait-il alors une philosophie du bonheur ?

Monothéisme : croyance en un dieu unique.

Le Zoroastrisme semble être la plus ancienne religion monothéiste.

Aujourd’hui ce sont les religions abrahamiques que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam qui sont les plus connues et pratiquées au monde.

Le judaïsme représente environ 14 millions de croyants, le christianisme environ 2.4 milliards et l’islam 1.8 milliards.

Le christianisme a installé l’idée de deux vies : l’une avant la mort et l’autre après la mort. La vie est de moindre valeur ; la vie après la mort est le but ultime de toutes les actions de cette première vie.

Agnosticisme : l’existence de dieu ou son inexistence ne peuvent pas être prouvées.

Il exprime une ignorance totale sur l’origine, la nature intime et la destinée des choses. C’est une forme de scepticisme, inspiré de l’école philosophique des sceptiques.

Athéisme : peut se définir comme le refus de toute croyance en quelque dieu ou divinité que ce soit. L’athée s’efforce de comprendre et démontrer ce que les religions prétendent expliquer.

Il est de remarquer que toutes les religions sans exception se sont inspirées des précédentes, de la philosophie. Elles se sont adaptées aux cultures et nécessités sociales de leur époque.