Suis-je introverti ou extraverti ?
introverti extraverti

Les questionnements sur soi-même, sur notre personnalité ou sur notre manière de fonctionner nous accompagnent tout au long de notre vie. Nous nous demandons parfois comment nous sommes en comparaison avec d’autres personnes. Nous avons tous déjà entendu parler des personnes dites « introverties » ou, au contraire, dites « extraverties ». La nuance entre les deux est parfois compliquée à comprendre.

Une définition

L’introversion désigne le fait d’être « introverti », l’extraversion désigne quant à elle le fait d’être « extraverti ». Il faut savoir que la principale différence entre le fait d’être introverti ou extraverti réside avant tout dans une « question d’énergie ». 

Tout commence avec Carl Gustav Jung, un médecin psychiatre suisse. Il a défini ces deux termes d’une certaine façon, qui est toujours acceptée par les scientifiques aujourd’hui. 

Selon Jung, l’introversion désigne un trait de caractère où l’énergie va circuler vers l’intérieur (vers la pensée et vers les sentiments par exemple), alors que l’extraversion désigne un trait de caractère où l’énergie va circuler vers l’extérieur (vers les personnes, les faits, les objets). Jung pense que ce trait de caractère est inné chez les individus. Nous naissons alors en étant plus ou moins introverti, ou plus ou moins extraverti. Même si Jung suppose que c’est un trait de caractère inné, il conçoit tout de même que les individus puissent « se déplacer » dans le côté introverti ou extraverti au cours de leur vie. En fonction des situations que nous vivons, des événements de notre vie, notre introversion ou extraversion pourrait alors évoluer.

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Il paraît que les individus les plus adaptés à vivre en société ont davantage de facilité à se déplacer sur l’axe de l’introversion ou de l’extraversion. Néanmoins, notre positionnement du côté de l’introversion ou de l’extraversion à notre naissance resterait notre « point de repos », c’est-à-dire l’endroit où nous nous sentons le mieux. 

La manière dont nous nous ressourçons.

Un autre indicateur peut nous aider à savoir si nous sommes davantage introvertis ou extravertis. Il s’agit de la manière que nous avons pour nous ressourcer. Le fait de « se ressourcer » signifie : trouver de nouvelles forces, ou encore se régénérer. 

De nombreux auteurs écrivent à ce sujet. Une personne extravertie aura tendance à se ressourcer auprès d’autres personnes, en présence d’un groupe d’amis ou d’inconnus. Au contraire, une personne introvertie aura tendance à se ressourcer en étant seule, dans le calme. Par ailleurs, lorsqu’un individu introverti sera trop longtemps dans des situations jugées « extraverties », cela pourra le fatiguer, voire l’exténuer. Il aura alors besoin de calme et de solitude, et ressentira la nécessité de se ressourcer en s’isolant, le temps de « recharger ses batteries ». Après un moment riche, socialement parlant, l’introverti se sentira quelque peu « vide », alors que l’extraverti sera pleinement présent et satisfait de cette situation. L’extraverti pourra généralement vivre de nombreux moments entourés de monde sans aucune difficulté, ce ne sera généralement pas le cas d’un introverti.

L’essentiel est de trouver le juste équilibre entre les moments passés entouré et les moments passés seul. 

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Est-ce mal d’être introverti ?

Malgré ce que nous pouvons penser, il n’y a absolument aucun mal à être une personne introvertie. Cela ne signifie pas non plus que nous sommes timides si nous sommes introvertis. L’introversion se réfère à un besoin de calme et à un besoin de solitude pour recharger ses batteries, mais pas à la timidité. Il est donc possible d’être à la fois introverti et très sociable.

Comme expliqué précédemment, l’introversion n’est pas figée. Une personne introvertie peut parfaitement « se déplacer » sur cet axe, pour devenir « davantage extravertie » quand la situation est propice. 

Enfin, chaque être humain est différent. Ainsi il est tout à fait possible d’être plus ou moins introverti ou extraverti selon les situations. Il existe autant de possibilités qu’il n’y a d’individu. 

Au lieu de se demander sans cesse, « suis-je heureux ? »
« ai-je finalement atteint l’épanouissement ? », descendons nos attentes d’un cran et tentons simplement de nous sentir un peu mieux qu’hier.

Au lieu de traquer le bonheur, cueillons le mieux-être.