Jeûne

Définition

Le jeûne c’est s’arrêter volontairement de manger. C’est un acte volontaire, réfléchi et motivé.
Ce n’est pas une vérité, il n’y a rien de miraculeux à en attendre, ses bienfaits sont limités. Mais c’est un outil thérapeutique fondamental tant corporel que hygiénique, mais aussi, mental et psychique.
Jeûner c’est laisser son corps au repos, laisser faire une pause à son métabolisme pour qu’il se régénère. C’est faire un « control reset ». C’est aussi une période d’élimination et de récupération.
Le jeûne a de nombreuses indications médicales sur un très grand nombre de pathologies, de maladies. Il s’adapte et aide à la guérison et à minima il contribue à l’amélioration de tous les états de santé.
Notre organisme est génétiquement adapté au jeûne ; les périodes de disette et de famine ne sont pas très éloignées de nous à l’échelle du temps. Notre organisme hier a su surmonter ces périodes.
Un animal malade jeûne naturellement ; le jeûne est un élément clé de la survie des espèces.
Le jeûne évite de pratiquer les multiples méthodes de cure de détox. Il aide au nettoyage du système digestif ; il réduit significativement le niveau de toxines dans le corps. Il permet aussi de se retrouver face à soi-même, face à ses émotions positives et négatives, face aux émotions que l’on fuit. Il permet pour certains d’atteindre l’état de vacuité. D’autres, dès les premiers jours de jeûne, ressentent un apaisement tant physique que mental et psychique.

plantes

Autophagie

Par définition, c’est se manger soi-même.

C’est un processus naturel d’auto-nettoyage cellulaire de notre organisme, un recyclage de nos composants défectueux ; autrement dit, nos déchets, nos cellules qui ont subi une inflammation constante seront éliminés.
L’autophagie est directement impliquée dans les différentes pathologies comme les plus graves, telles que les cancers, les maladies neurodégénératives mais aussi dans le vieillissement.
Le dysfonctionnement de l’autophagie est dangereux pour notre état de santé général et risque d’entraîner de graves maladies.
Les stimulateurs de l’autophagie, comme par exemple des exercices physiques intensifs 3 à 4 heures minimum par semaine ou le jeûne, permettent d’éliminer les cellules malades et de renforcer le système immunitaire.
De nombreuses civilisations ancestrales avaient introduit naturellement le jeûne dans leur culture et ou dans leur religion pour favoriser l’autophagie et effectuer un nettoyage de leur métabolisme.

3 types de jeûnes

Le jeûne sec

Aucune prise alimentaire ou de boisson. C’est le plus dur à pratiquer, mais le plus efficace.

Le jeûne hydrique

Pas de prise alimentaire mais avec une consommation d’eau plate, voire de tisanes.

Le jeûne séquentiel

Aussi appelé fasting, c’est une nouvelle approche moins contraignante (revient à la mode). Il permet de mettre son organisme au repos pendant quelques heures. Il consiste à jeûner de manière hebdomadaire et séquentielle, un, deux ou trois jours, pendant 8 à 16 heures, voire 24 heures.

Il y a de nombreuses approches du jeûne :
Le jeûne au repos dit hygiéniste : « sous la couette » mis à part sortir pour respirer et être en contact avec la nature. C’est couper le mental, corps et esprit apaisé pour que le corps se concentre sur l’auto guérison.
Le jeûne en activité, professionnelle ou de loisir : c’est conserver son mode de vie habituel, qu’il soit professionnel ou en congé. Dans ce cas, une activité physique d’extérieur est recommandée, par exemple la randonnée ou la pratique d’un sport.
Le jeûne dit thérapeutique, en clinique ou hôpital : il est interdit en France. Par contre c’est une pratique courante en Allemagne avec de nombreuses cliniques spécialisées dont l’une des plus réputées la clinique Buchinger, mais aussi dans les pays de l’est et particulièrement en Russie où il a démontré son efficacité au 19ème et 20ème siècle. La Russie, à cette époque, n’avait pas d’industrie pharmaceutique et elle n’importait pas ou peu de médicaments.
Le jeûne spirituel : permet l’introspection, les émotions étant à fleur de peau. Il est aussi religieux, les monothéistes l’ayant emprunté au jeûne thérapeutique. Il est aussi philosophique, pratiqué par certains philosophes de l’antiquité et par les bouddhistes.
Le jeûne avec prise de nourriture liquide : souvent un bouillon dans la soirée ; en soit cela n’est plus du jeûne mais utilisé dans une approche thérapeutique et pour certaines pathologies, il peut être utile.

Comment bien jeûner ?

Tout d’abord, considérer que le jeûne n‘a jamais eu pour fonction première la perte de poids ; ce serait une illusion de le penser et encore plus de le croire.
Il peut y contribuer dans le jeûne séquentiel et bien évidemment il y contribue dans des périodes de jeûne de plusieurs jours.
Encore une fois, le jeûne est tout sauf un régime pour maigrir rapidement. C’est avant tout une hygiène de vie.
Il vaut mieux jeûner régulièrement pour ne pas tomber malade que jeûner pour se guérir.
Il y a différentes approches pour préparer le jeûne : certaines préconisent une descente alimentaire progressive. D’autres au contraire préconisent de s’alimenter normalement, voire de consommer plus de matières grasses avant le début du jeûne. En fait la règle n’existe pas, il ne s’agit pas d’être dogmatique en la matière.
Un jeûne s’arrête lorsque nous l’avons décidé, lorsque nous sommes habitués à pratiquer des jeûnes de 5 à 7 jours, voire plus, ou lorsque notre organisme dit stop.
Quant à la reprise alimentaire, tout a été écrit. Celle-ci doit se faire naturellement et sans excès. On ne fête pas la fin du jeûne par un repas plantureux. En fait, il s’agit de se remettre à manger, acte banal en soi, en conscience, pour se nourrir.
C’est être conscient de son organisme et de ses besoins.
Pour un premier jeûne « confortable », vous pouvez réduire progressivement la quantité de vos prises alimentaires les 3 jours précédents.
Au terme du jeûne, ne vous jetez pas sur la nourriture. Prenez une pomme ou deux, à intervalles espacés, un bouillon, un potage, un jus de légumes. Attention au « sucré » qui appelle à y revenir.
Reprenez progressivement votre alimentation avec des quantités moindres qu’habituellement. Peut-être est-ce le moment de revoir ces habitudes justement ?
Buvez sans restriction pour rester bien hydraté.
Ce seront les 2 ou 3 premiers jours qui seront difficiles. Ensuite votre organisme transformera vos graisses en glycogène. L’envie, le besoin de manger auront normalement disparu.
Lors d’un premier jeûne, vous pouvez avoir des réactions corporelles inconfortables, désagréables, voire douloureuses. Si vous n’êtes pas accompagné, cessez immédiatement le jeûne et consultez votre médecin. La plupart du temps, les symptômes disparaitront dans les 3 ou 4 jours.
Autant que possible, faites-vous accompagner, par votre médecin, par un naturopathe, par des pratiquants expérimentés. Vous en trouverez près de chez vous (en développant vos liens sociaux !).