L’angoisse des fêtes de fin d’année
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La fin de l’année est souvent synonyme des fêtes de fin d’année. Célébrées pour la plupart d’entre nous, elles représentent parfois une source d’angoisse chez certains. De nombreux facteurs entrent en jeu lorsque cette période festive arrive.

La dimension sociale des fêtes

Que nous célébrons ces fêtes avec notre famille, nos amis, en petit comité, ou seul, elle porte une dimension sociale importante.

Elles peuvent être l’occasion de retrouvailles en famille. Ce qui est un heureux événement pour certains, ou un moment redouté pour d’autres. Les traditions voudraient que nous soyons entourés par nos proches. Pourtant, les relations sont parfois compliquées. Partager un dîner peut donc se révéler être une source d’angoisse si nous savons que celui-ci se déroule dans de mauvaises conditions.

Lors du nouvel an, de nombreuses soirées sont également organisées. Elles visent  à célébrer le passage à une nouvelle année. Les festivités sont l’occasion de revoir de vieilles connaissances, de rencontrer de nouvelles personnes, et de s’amuser le temps d’une soirée. Pourtant, ce schéma ne sera pas celui de tout le monde.

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Les raisons sont diverses : des relations compliquées avec la famille, très peu d’échanges avec elle, ou une vie sociale presque inexistante. Certains se retrouvent en effet seuls lors de ces fêtes. La fin de l’année est alors symbole de solitude pour eux. Elle symbolise pourtant la joie et le partage pour d’autres. Le fait de se confronter à cette solitude peut être très pesant pour certains d’entre nous.

Par ailleurs, en plus de ne pas se sentir heureux à l’approche des fêtes, nous devons faire face aux questions de notre entourage, nos collègues de travail par exemple. Ces derniers nous demandent ce que nous avons prévu pour les festivités. Cela nous rappelle ainsi notre solitude qui nous attristait déjà tant.

La nostalgie des fêtes

Les fêtes de fin d’années sont pour certains un moment où la nostalgie se fait fortement ressentir. Nous repensons parfois aux bons moments passés durant notre enfance. Quand nous étions entourés de nos proches, par exemple. Le temps passe et nous grandissons, mais les fêtes reviennent années après années.

Elles nous rappellent alors que tout n’est plus comme avant. Par exemple que notre famille n’est plus aussi unie, ou que certaines personnes ne sont plus à nos côtés. Ainsi elles deviennent plus tristes à nos yeux, moins joyeuses. La magie de la fin d’année est donc décevante pour certains, rattrapés par la réalité. Toutes les douleurs que nous semblons camoufler le reste de l’année refont surface en fin d’année.

L’injonction sociale des fêtes

Pour de nombreuses raisons, nous ne pouvons pas apprécier les festivités en fin d’année. Ce moment peut être vraiment dur à vivre, et devenir une angoisse annuelle, tant ces fêtes paraissent inévitables. Pourtant la norme voudrait que nous soyons emplis de bonheur à cette période, que les rires et les embrassades fusent. Les injonctions sociales voudraient que les festivités soient attendues et appréciées par tous. Mais il arrive que ce ne soit pas le cas, bien au contraire. 

Ce profond mal être mis en lumière par ces fêtes peut être le moment d’essayer de comprendre pourquoi nous nous sentons ainsi lors de cette période. Après une réflexion, un travail et parfois une aide extérieure, nous pouvons espérer être plus sereins pour passer ce moment de l’année.

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Au lieu de se demander sans cesse, « suis-je heureux ? »
« ai-je finalement atteint l’épanouissement ? », descendons nos attentes d’un cran et tentons simplement de nous sentir un peu mieux qu’hier.

Au lieu de traquer le bonheur, cueillons le mieux-être.